Funambule aux Patins à Glace Aiguisés

Une nouvelle fin de vacance.

Tout se bouscule à nouveau.

Maintenant tout s'éclaircit, il n'y a pas de sortie.

Tout s'enchaine constamment, tout s'emboite parfaitement, même si le coeur n'y est pas.

La fuite n'est même plus une sortie de secour. 

Pourquoi fuir puisque tout reste ancré à l'intérieur ?

Il faudra faire comme si de rien était, esquiver les embûches, ou se vautrer et se relever l'air de rien, 

Savoir serrer les dents, et essayer de ressentir malgrès tout. 

Il faudra fumer les clopes roulées avec la feuille à l'envers, sans forçément en faire un plat.

Il faudra éviter de se laisser atteindre. Perte de temps. Combat perdu d'avance.

Essayer de revoir quelques significations comme l'amour, l'amitié, le fric, la vie;

Réonrienter la trajectoire, réajuster certaines attentes ou subir à nouveau;

Marcher, tomber, attraper la main tendue, apprendre à marcher, marcher, tomber... 

Se relever après la bataille, et retenir qu'il faudra, à l'avenir, flairer les batailles qui se préparent.

Retenir des leçons de la vie, sans emmagasiner une tonne de préjugé, éviter de devenir con et borné,

Être autre chose qu'une comère frustrée, 

C'est ça devenir Adulte ? 

Mais c'est quoi ce délire Mec !

Oh il y en a des cons, des abrutis, des petites merdes.

Mais celui la atteint le haut de la hiérarchie.

Et le pire c'est qu'il ne dirait pas le contraire.

C'est son charme, d'être un "looser" comme il dit.

Oui, mais lui à le droit d'être un looser.

Sa vie est pire que les autres, elle est bien plus dramatique, bien plus délabrée, bien plus tragique.

Vous comprenez sa vie est foutue d'avance, alors à quoi bon.

Sa vie est dégueulasse, alors il trouve mille mots pour la décrire, c'est son style.

Il inciste et enfonce son cul dans un merdier confortable.  

Il s'y fourre et il y reste. Lui, il a le droit.

Il connait des choses, doit être intelligent, mais il s'occupe en crachant toutes sortes de mots à gerber.

C'est son style, il est trash.

Dans son fauteuil de merde, il méprise ces individus ignorants, et débiles.

Mais lui, il ne s'aime pas..

Il n'en rate pas un, comme si il devait atteindre un score maximum.

Peut être pour tester si son vocabulaire est assez performant pour décrire toute la répugnance du monde.

Des fois il crache à la gueule des gens qu'il connait, de toute façon ils ne valent rien.

Il crache un beau molard, il ne fait pas les choses à moitié, c'est son style, d'être un gros dégueulasse.

Puis il se drogue. Et il écrit. Bien d’ailleurs.

C'est comme fourrer sa tête dans une benne, et y contempler délicatement tout les détritus.

Mais il les décrit bien, c'est sa spécialité.

Le problème c'est qu'il reste dans la benne et à force d'écouler son temps avec ses pensées pullulantes,

Il pourrit, moisit, devient insignifiant, fané, vieux.

Peut être qu'il se rend compte qu'il vaut moins que ces déchets.

Peut être qu'il n'est pas heureux. 

Ou peut être que si.  

Peut être que quand il aura descendu tout son entourage avec son venin acide, il pourra se suicider tranquillement.

Méprisant ces bestioles, seul avec lui même, affichant une expression de dégoût, la bouche ouverte prête à vomir le monde.

Voila un spécimen rare, mais unique je l’espère.

Le monde serait bien plus répugnant peuplé de personne comme la sienne.

Tout ne serait que supériorité.

 Alors, Merci de ne de ne pas être comme lui

Il y a toujours une occasion d'être déçu.

Elle se présente à vous sans que vous vous y attendiez, ou parfois peut-être un peu.

Elle vous assaille et vous dit "Tu t'es bien gourer ma vieille, prends toi ça dans la gueule"

Elle balaye vos espérances et vos attentes, change à vos yeux la personne que vous croyiez si bien connaitre. 

Elle vous la montre sous un autre jour, comme lavée de toutes ses apparences et de toutes ses manières trompeuses.

Vous ne voulez pas y croire, persistez à voir cette personne comme avant,

Espérant que l'entrevue que vous avez eut d'elle n'était qu'un énorme malentendu.

Et le temps passe, cette vie mouvementée continue.

Vous oubliez car vous n'ëtes pas rancunié.

Et vous vous refaite baiser par la même personne plusieurs fois,

Vous voyez serieusement la limite approcher.

Cette personne n'en connait rien, trop omnibulée par elle même pour s’apercevoir de son comportement.

Alors vous lâchez prise, après tout vous n'êtes pas obligées de vous apprécier.

Pas obliger de vous parler, ni de faire semblant que l'autre vous intéresse

Pas obliger de l'aider sans retour

Pas obliger de chercher à comprendre ses paroles hargneuses

Ses comportements incontrôlés

Ses mensonges indétectables

Ses exagérations permanentes

Ses changements d'humeurs soudain

Ses "Vas-te faire foutre tu ne me sers à rien"

Vous n'êtes vraiment pas obligées.

Il faut Lâcher prise.

Je la lâche.

Recommencer.